ne porte fermée derrière soi, et une nouvelle vie commence.
Le dernier roman de Bajani s’ouvre par un acte de rupture, un adieu définitif à une famille marquée par la violence et la soumission. Le protagoniste, après des années de captivité dans un microcosme domestique opprimant, décide de tourner le dos à son passé, d’entreprendre un chemin de rédemption individuelle. Plus de peur, plus de silence, plus de blessures normalisées.
Bajani nous met face à un dilemme ancestral : est-il possible de couper le cordon ombilical qui nous lie à nos parents, d’abandonner le fardeau d’un passé qui nous étouffe ?
Mais l’auteur ne se limite pas à raconter une histoire personnelle. Il transforme son récit en une enquête universelle sur la nature des liens familiaux, sur la possibilité de se libérer du joug d’un héritage toxique.
Le roman devient alors un miroir dans lequel chaque lecteur peut voir des fragments de sa propre humanité et les zones d’ombre qui restent souvent cachées.