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edisons-le : nous sommes seul, et en même temps, nous ne le sommes pas, si nous parvenons à discerner chez les autres, sans rompre le mystère, en la devinant de loin, la même imperfection impardonnable et pourtant toujours pardonnée. Et puis n’est-ce pas à cela que sert la littérature ? Elle n’existerait pas si n’existaient pas depuis des millénaires ces émotions que nous cherchons à déchiffrer – et d’ailleurs la philosophie non plus, ni l’histoire, en un mot, l’humanisme.